lundi 2 août 2010

Gamine, tu ne sais pas ou tu mets les pieds.

Pieds dénudés sur le carrelage froid. Dansant au rythme des vibrations. Un t-shirt trop grand en guise de cache corps. Le rhum vrille l'esprit, libère la beauté des choses, l'intensité de ses mots. Même l'horizon parsemé de tuiles usées par le temps semble plus beau. Les bougies vacillent, les cigarettes se consument sous ses insparations saccadées. Corps fatigué. Coeur abimé. Rien ne l'arrêtera. Plus jamais. Parce qu'elle a su que. La pauvre môme. Elle dansera jusqu'a l'aurore, jusqu'a ce que la réalité lui explose aux yeux. La terre tangue sous ses pieds. Mais elle se relèvera. Parce qu'aujourd'hui elle sait. On se remet de tout. On se relève toujours. Même des chutes sans fond.

2 commentaires:

  1. Même dans le plus improbable des ravins, dans les plus cruels destinées.

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  2. Aah, Noir Désir, je crois que l'on se répète tous ce passage, comme pour se rassurer.
    Est-ce que ça marche vraiment ? A force de tomber, il se trouve qu'on peut avoir de drôles de choses logées dans la bouche, de la boue, des joyaux, des dents & puis du sable, ça étouffe, doucement mais avec certitude. Le tout est de ne pas tomber dans l'asphyxie.

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