lundi 2 août 2010

Gamine, tu ne sais pas ou tu mets les pieds.

Pieds dénudés sur le carrelage froid. Dansant au rythme des vibrations. Un t-shirt trop grand en guise de cache corps. Le rhum vrille l'esprit, libère la beauté des choses, l'intensité de ses mots. Même l'horizon parsemé de tuiles usées par le temps semble plus beau. Les bougies vacillent, les cigarettes se consument sous ses insparations saccadées. Corps fatigué. Coeur abimé. Rien ne l'arrêtera. Plus jamais. Parce qu'elle a su que. La pauvre môme. Elle dansera jusqu'a l'aurore, jusqu'a ce que la réalité lui explose aux yeux. La terre tangue sous ses pieds. Mais elle se relèvera. Parce qu'aujourd'hui elle sait. On se remet de tout. On se relève toujours. Même des chutes sans fond.

mardi 27 juillet 2010

C'est pas pour du rire.

mercredi 14 juillet 2010

La Romance des cruels (Nosfell)


Les lèvres qui s'accrochent se disent toujours adieu dans le même orage. L'histoire tourne en boucle comme un vieux vinyle rayé. On finit comme des cons a raclé le sol avec les dents. Les souvenirs ne se perdent pas, ils s'amplifient, deviennent des petits fantômes, des bouts de vie envolées. Arrêter de se mentir. Regarde mes yeux, tu verras bien qu'on s'y détruira. Construisons des barrières, des murs entiers pour ne pas s'écorcher. Que les points de sutures ne pètent pas. Que les rires restent des rires. Que l'histoire prennent une nouvelle page, une nouvelle encre. Les pieds dans le sable, dans l'écume, l'horizon comme seul compagnon, comme seul avenir. Nous irons nous saouler dans les bars. Dans les bars du Port.