mercredi 14 juillet 2010

La Romance des cruels (Nosfell)


Les lèvres qui s'accrochent se disent toujours adieu dans le même orage. L'histoire tourne en boucle comme un vieux vinyle rayé. On finit comme des cons a raclé le sol avec les dents. Les souvenirs ne se perdent pas, ils s'amplifient, deviennent des petits fantômes, des bouts de vie envolées. Arrêter de se mentir. Regarde mes yeux, tu verras bien qu'on s'y détruira. Construisons des barrières, des murs entiers pour ne pas s'écorcher. Que les points de sutures ne pètent pas. Que les rires restent des rires. Que l'histoire prennent une nouvelle page, une nouvelle encre. Les pieds dans le sable, dans l'écume, l'horizon comme seul compagnon, comme seul avenir. Nous irons nous saouler dans les bars. Dans les bars du Port.

2 commentaires:

  1. La mer est notre seul Eternel et tu as raison : on se dirige tous vers le gouffre mais qu'importe, les pas qui nous y portent sont la vie.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis assez contente de m'être perdue ici.

    RépondreSupprimer